Vers une meilleure intégration des enjeux de l’égalité de genre et de l’inclusion sociale dans Equité 3
Faire du programme Equité, un levier d’inclusion pour les femmes et et les populations vulnérables, telle est l’ambition pour les années à venir !
Depuis le mois de janvier, les équipes de CEF et AVSF et les partenaires du programme Equité (labels et PNCE) travaillent avec Empow’her à la réalisation de leur plan d’action genre et inclusion sociale. Empow’Her est une organisation qui soutient le déploiement d’un entrepreneuriat féministe dans le monde, comme vecteur d’égalité dans l’économie et la société. Pourquoi ? Pour que nos objectifs de lutte contre la pauvreté par le renforcement des filières équitables favorables aux petits producteurs touchent aussi les petites productrices et les populations marginalisées !
Le calendrier était chargé : en avril, d’Empow’her et AVSF ont réalisé une première enquête en Côte d’Ivoire et au Ghana. L’objectif ? Mieux comprendre les réalités et les enjeux de genre et d’inclusion sociale sur les filières fruits et cacao dans ces deux pays. En Côte d’Ivoire, la délégation s’est rendue au sein de trois coopératives productrices de cacao : CAYAT, CAMAYE et SCEB dans les localités de Adzopé, Abengourou et Tiassalé. Ensuite, les 2 organisations sont allées au Ghana avec la visite de la coopérative ABOCFA sur le cacao, ACCOPS AMOPPA sur les ananas et ABANGA sur la filière noix de coco. De quoi saisir d’autres réalités sur la question du genre et l’inclusion sociale, dans de nouvelles coopératives et de nouvelles filières.
Les informations collectées dans la proximité des coopératives ont permis d’enrichir notre diagnostic, pour mieux comprendre les freins et leviers pour une meilleure intégration du genre et des personnes marginalisées dans les filières de commerce équitable. Il en ressort par exemple, un tropisme fort à ne considérer que les individus ayant les pleines capacités de produire du cacao, dont l’exemple type est la représentation du planteur de cacao « Un homme, fort physiquement, propriétaire de ses terres et de ses plantations de cacao », et à ne pas reconnaître les capacités ou les contributions réelles de populations aux profils variés (femmes et jeunes hommes, handicapés, migrants, etc.). Par ailleurs, l’accès et le contrôle de la terre, l’alphabétisation et la formation professionnelle ou l’accès à des services de base sont autant d’enjeux prioritaires pour que chacune et chacun ait la chance d’exprimer ses potentiels de contribution à la vie économique locale.
Et cela commence déjà à se concrétiser : début juillet, en concertation avec nos partenaires du projet en Afrique de l’Ouest, nous avons identifié comment orienter nos actions avec le prisme de l’inclusion des femmes et des personnes marginalisées tout au long de la chaîne de valeur.
On vous en dit plus très bientôt !